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L’Union-ALFM organise son 2ème Forum Professionnel pour les anciens élèves francophones du monde

L’Association des Anciens élèves des Lycées Français du Monde (Union-ALFM) organise son 2ème Forum Professionnel, les 12 et 13 mars 2021.

C’est un événement destiné à rassembler les Alumni de l’Enseignement Français à l’Etranger (EFE) et à les mettre en réseau avec le monde de l’entreprise.

Après le succès de la première édition parisienne, le Forum professionnel 2021 sera 100% digital, ouvert aux Alumni des 5 continents et diffusé sur un site dédié.

Cet événement s’adresse aux 600 000 anciens élèves estimés à travers le monde. L’Union-ALFM réunit déjà sur sa plateforme plus de 8 000 inscrits, de 132 nationalités, dont 71% sont âgés de 18 à 30 ans.

Ces anciens élèves, tous francophones, pour la plupart polyglottes (67% parlent au moins 3 langues) et riches d’une expérience internationale, constituent une ressource précieuse pour les entreprises.

“ Si je devais résumer les trois qualités de nos anciens élèves, je dirais adaptabilité parce qu’ils ont eu l’habitude de s’adapter aux différents pays dans lesquels ils ont vécu. Multiculturalisme parce qu’ils sont tous francophones mais pas tous français et plurilinguisme parce qu’il n’est pas rare que nos anciens élèves parlent deux, trois, voire quatre ou cinq langues. ” explique Dominique Tchimbakala, Présidente de l’Union-ALFM

Des rencontres professionnelles en ligne avec une vingtaine d’entreprises pour les Alumni des lycées français à l’étranger

Au cours d’ateliers en visioconférence (1h), les participants échangeront avec les entreprises présentes sur leurs secteurs d’activité, leurs marchés et leurs projets. Ils pourront bénéficier de retours d’expériences et éventuellement décrocher un emploi. Start-ups, PME, grands groupes et diverses organisations participeront à ces ateliers.

Pour la premiere fois cette année, deux entreprises rwandaises, MunyaxEco www.munyaxeco.com et Hooza Media www.hooza.rw participeront à ce forum virtuel

« Covid-19, comment sortir de la crise ? » : 4 émissions-débat

Entrepreneurs, experts et anciens élèves feront part de leurs expériences et apporteront leurs pistes de solutions sur les sujets suivants :

  • Doper son employabilité en temps de Covid-19
  • Les atouts des francophones dans le monde des affaires
  • Covid-19, quelles opportunités pour l’emploi ?
  • Après la pandémie, quels nouveaux usages et organisation du travail ?

Au total 16 panélistes seront présents dont : Didier Acouetey, CEO du cabinet de recrutement AfricSearch, Hélène Baillon (Business France), Henri Monceau, Directeur de la Francophonie économique et numérique à l’OIF (Organisation internationale de la Francophonie), Georgina Siaba, Ancienne élève, chargée d’études à la KOTRA (Séoul), Pedro Novo, Directeur Exécutif en charge de l’export à la Bpi (Banque Publique d’Investissement), Marion Toison Flichy, Conseillère en Environnements de Travail (Haworth).

L’événement est ouvert aux anciens élèves et aux invités qui pourront s’inscrire et suivre les conférences en ligne.

Le Forum professionnel de l’Union-ALFM est organisé avec le soutien de L’AEFE (Agence pour l’enseignement français à l’étranger) et de TV5MONDE.

Ils nous ont fait confiance en 2019:

« Les anciens élèves des lycées français sont plus facilement adaptables. Ils sauront toujours comment rebondir devant une situation complexe. En participant au Forum, nous venons chercher des talents qu’il est difficile de trouver ailleurs. » NIKA DA SILVA ALVES, Responsable du Capital Humain chez BGFIBank Europe

« Il n’existe pas de recherche LinkedIn pour identifier ces Alumni et pourtant ils ont une véritable valeur ajoutée. Les associations d’anciens élèves permettent de trouver ces talents qui ne sont pas forcément visibles sur les réseaux sociaux. » CÉDRIC FILET, Fondateur d’Aldelia – Cabinet de recrutement international

« Chez Eutelmed, comme nous travaillons avec des populations d’expatriés, nous venons chercher des personnes qui savent ce que vivre dans un autre pays signifie. Ce sont pour nous des ressources précieuses disposant d’un large réseau international. »  ÉMILIE THOMAS, Responsable communication d’Eutelmed (Télémédecine)

Contacts presse :

Marine Durand, Coordinatrice de projets Union-ALFM

Tél : +33 (0)6 11 35 23 53 | Mél : forum@union-alfm.fr   

Facebook : https://www.facebook.com/alfmonde  

Twitter : https://twitter.com/ALFM_monde  

Sites web de l’Union-ALFM : www.alfm.fr | https://alfm.fr/page/qui-sommes-nous

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Jérémie Blin visite le chantier de construction du Centre Culturel Francophone du Rwanda

Jérémie Blin visite le chantier de construction de l’Institut Français au Rwanda ce mercredi 24 février 2021..

Le Chargé d’Affaires de l’Ambassade de France au Rwanda, Jérémie Blin, a visité le chantier de construction et s’est dit satisfait de l’avancement des travaux de construction.

Le chantier de ce centre culturel se situe près du Kigali Convention Centre.

Comme l’annonce l’ambassade de France au Rwanda via son twitter: «Les travaux de construction progressent bien.”

Ils ajoutent que les activités culturelles et linguistiques démarrent très prochainement.

Le centre comprendra deux bâtiments, l’un composé du Bureau de la langue et de la culture et l’autre sera un lieu d’exposition culturelle, de conférence et une médiathèque.

En mars 2020, à l’occasion du 50e anniversaire des pays francophones [La Francophonie], Jérémie Blin a déclaré que les travaux de construction devaient être achevés d’ici 2020, qui a ensuite été tourmentée par la crise sanitaire due au COVID-19.

Le Rwanda est membre de la Francophonie depuis 1970.

Bien avant il y avait un centre culturel français, le Centre D’Echanges Culturels Franco-Rwandais, qui était situé à côté d’un grand rond-point de la ville de Kigali, mais il a été démoli en 2014 par la municipalité de la Kigali après avoir réalisé que le terrain sur lequel il était situé n’était pas utilisé correctement selon les règles du plan directeur de la ville.

La fermeture et la démolition du bâtiment est un acte que certains ont lié à une relation tendue entre le Rwanda et la France.

La visite de Jérémie Blin intervient alors que le Rwanda se prépare à accueillir le président français Emmanuel Macron, qui doit se rendre au Rwanda dans les prochains mois, une période pendant lequel le Rwanda commémore le génocide contre les Tutsi.

Une source diplomatique au ministère français des Affaires étrangères a déclaré que la visite de Macron au Rwanda comprendra une visite à l’Institut français de Kigali.

press@hooza.rw

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La résistance de Bisesero (Rwanda) vous est racontée : un rendez-vous très attendu avec l’Histoire

À l’occasion du lancement de Hooza Podcast*, Hooza Media annonce la diffusion, à partir de ce vendredi 5 février, de la version audio du livre «  Bisesero, le Ghetto de Varsovie Rwandais  » de l’écrivain français Serge Farnel : des épisodes de 15 minutes, diffusés tous les 2 jours sur la plateforme, permettront aux auditeurs francophones de poursuivre, pendant plusieurs semaines, l’écoute de ce récit directement et gratuitement sur leur téléphone. Des témoignages de rescapés et d’anciens génocidaires, racontant notamment la participation de Blancs au grand massacre du 13 mai 1994 à Bisesero [Ouest du Rwanda], seront par ailleurs mis en ligne afin de permettre une véritable immersion des auditeurs, les aidant à mieux s’imprégner de cette partie ô combien sensible de l’Histoire contemporaine. Igihe s’est entretenu avec Serge Farnel au sujet de ce lancement.

Igihe : Pourquoi proposer une version audio de votre livre ?

Serge Farnel : C’est une façon de permettre au plus grand nombre d’accéder à ce pan essentiel de l’Histoire contemporaine africaine qu’a constitué cette ultime résistance de civils tutsi au dernier génocide du 20e siècle. Cet acte inouï de bravoure eut lieu dans les hautes collines de Bisesero, dans l’ouest du Rwanda. Cette histoire nous concerne tous, que nous soyons rwandais ou non, que nous vivions en Afrique ou non.C’est notre Histoire à tous. Or tout le monde ne lit pas ou ne peut pas facilement se concentrer sur la lecture d’un récit aussi dense. Aussi, quand Victor Nkindi, le fondateur de Hooza Media, m’a suggéré de l’enregistrer dans ses studios, j’ai trouvé l’idée formidable.

Quand avez-vous réalisé cet enregistrement ?

En 2014, alors que je présentais ce livre au Rwanda à l’occasion de la 20e commémoration du génocide. Tout le monde était alors regroupé dans la capitale. Je m’étais, pour ma part, rendu à Bisesero car je tenais à être aux côtés des Basesero[Habitants de Bisesero] ce jour-là.

On se souvient que des rescapés du grand massacre du 13 mai à Bisesero étaient venus, cette année, au mémorial de Kigali, témoigner de la participation active de Blancs à ce massacre.

Oui, les caméras de la télévision rwandaise étaient là également et les téléspectateurs rwandais ont pu les voir et les entendre parler de ces Blancs du 13 mai dans ce lieu haut en symbole. Quant au public présent, ils ont pu poser toute les questions qu’ils désiraient alors poser. C’était un moment important pour ces rescapés.Siméon Karamaga, chef adjoint de la résistance civile de Bisesero, racontant avoir vu des Blancs se réunir le 12 mai 1994 avec ses assassins à Ruhuha (Bisesero).

Expliquez-nous comment les auditeurs vont pouvoir écouter ce récit.

Victor Nkindi a tenu à le rendre accessible à tous facilement et gratuitement. Les futurs auditeurs n’auront ainsi qu’à cliquer sur un lien [https://hoozapodcast.glideapp.ioqui installera sur leur téléphone mobile une nouvelle icône, « Hooza podcast  », leur permettant, une fois tous les deux jours, d’écouter gratuitement 15 minutes de la narration de cette histoire.

Une sorte de rendez-vous réguliers, en somme ?

C’est exactement ça. Et bien sûr, si vous n’avez pas pu écouter l’épisode précédent, vous le trouverez sur la plateforme de Hooza.

La particularité de ce récit, c’est qu’il s’appuie sur de très nombreux témoignages, c’est bien cela ?

Très nombreux, oui. Il s’agissait en effet de construire le récit le plus complet possible de l’Histoire du génocide à Bisesero. Ces témoignages, je ne suis pas le seul à les avoir recueillis. Je m’appuie ainsi sur de très nombreuses sources : African Rights, Commission Mucyo, reportages journalistiques, autres enquêteurs …

La particularité des témoignages que vous avez vous-mêmes recueillis, c’est toutefois qu’ils concernent la participation directe de Blancs au massacre du 13 mai qui fit près de 50 000 victimes civiles à Bisesero.

Tout à fait. Mais je ne suis pas le seul à en avoir recueillis. Il y a ainsi ceux recueillis par un deuxième enquêteur qui est d’ailleurs, comme il l’explique en détail dans un article, retombé par hasard sur cette participation, et ce par un canal tout à fait différent du mien. J’ai appris qu’il avait enfin récemment pu revenir au Rwanda. Et puis un troisième enquêteur qui a également confirmé cette présence de Blancs le 13 mai.

J’ai toutefois été informé qu’il était interdit, depuis quelques années, d’interroger des rescapés de Bisesero en dehors d’une liste restreinte de témoins qui n’ont, eux, pas vu ces Blancs du 13 mai. Ceci n’a pas manqué de surprendre, il y a deux ans, un journaliste français de RFI qui en a alerté les auditeurs sur les ondes de la radio française. Mais je ne doute pas que les choses vont évoluer, et ce paisiblement. Le Rwanda est trop attaché à l’entière vérité pour passer, même partiellement, à côté de son Histoire.

D’autant que la présence de ces Blancs le 13 mai avec des armes lourdes signe l’incroyable courage de ces civils tutsi hors du commun, en ce que ce fut là le seul moyen de venir à bout de leur résistance. Aussi, poser entièrement leur Histoire est un hommage dont on ne doit pas les priver. C’est un devoir que nous avons tous vis-à-vis d’eux.

Pour en revenir aux témoins que j’ai interrogés moi-même, j’y inclue aussi ceux que j’ai recueillis et qui ne mentionnent pas les Blancs du 13 mai, soit parce que leur témoignage concerne un autre endroit, soit parce qu’il n’en ont pas vus eux-mêmes ce jour-là à Bisesero.

Le récit ne concerne donc pas que Bisesero ?

En fait si, mais on ne peut pas saisir ce qu’il s’y passe sans comprendre ce qui amène tant de Tutsi à progressivement rejoindre cet endroit. Or pour cela, il faut également raconter ce qu’il se passe dans la ville de Kibuye située en contrebas des hautes collines de Bisesero, ville que certains Tutsi vont parvenir à fuir pour éviter d’être massacrés dans les stades ou les églises.

Et si on parle, par exemple, du stade de Kibuye, il nous faut comprendre comment les génocidaires sont parvenus à les y regrouper. Cela nous amène dans une autre commune, celle de Mabanza, où l’on suit une famille forcée de faire une marche d’une vingtaine de kilomètres à pieds pour rejoindre ce stade. Elle va y entrer alors que s’y trouve (ou s’y trouvera, je ne me souviens plus qui y arrive en premier) une autre famille que l’auditeur suit parallèlement, mais qui, elle, habitait en face du stade.

C’est ça, l’esprit du récit : avoir les yeux partout et tout le temps pour être en mesure de construire ces événements dans ses plus fins détails, aussi bien dans l’espace que dans le temps.

Vous disiez également, pour ce qui concerne les témoignages du 13 mai, que vous incluez ceux qui n’ont pas vu de Blancs ?

Oui, et ce dans le même esprit que ce que je viens de vous expliquer. Il faut savoir que même si un nombre significatif de rescapés témoignent de la présence de ces Blancs le 13 mai, ce nombre reste probablement très faible en pourcentage de l’ensemble des rescapés de Bisesero.

Et pour cause : quand bien même leur présence fut déterminante, ces Blancs pourraient bien n’avoir été qu’entre vingt et quarante, au milieu d’une foule de milliers de génocidaires rwandais, militaires, milices Interahamwe ou encore paysans hutu. Or les Tutsi couraient pour échapper au feu des armes lourdes et des mitraillettes, pour échapper aux grenades et aux machettes. Tous n’ont dès lors bien sûr pas été en mesure de les apercevoir.

C’est l’occasion de dire que si vous ne cherchez pas à rencontrer ceux susceptibles de témoigner de leur présence, vous ne tomberez qu’avec peu de chance sur ce type de témoignage, d’autant qu’un rescapé les ayant vus ne vous livrera pas nécessairement spontanément une information dont il ignore qu’elle vous importe. Mais heureusement, il en reste suffisamment qui peuvent témoigner de leur présence et qui d’ailleurs l’ont déjà fait.Serge Farnel et Victor Nkindi dans les studios d’enregistrement de Hooza Media

Comment le public a-t-il réagi à cette information de la participation active de Blancs à ce grand massacre ?

Dès lors que l’on prend le temps de se confronter à ces témoignages, on ne peut pas faire grand-chose d’autre que d’accepter de prendre en compte ce qu’ils nous disent. Il y a toutefois probablement eu, pour certaines personnes, une phase de sidération, voire d’impossibilité à faire face à une telle information, d’autant plus s’ils ont été sous l’influence de cette tentative, un temps, de disqualifier les témoins qu’on est allé jusqu’à calomnier !

J’ai cependant, depuis que j’en ai été informé, publié sur le site web de l’enquête [www.bisesero.net] les éléments permettant de mettre un terme à cela. On va considérer que cela aura fait partie du chemin que doivent emprunter les faits dans leur marche vers l’Histoire et que le proverbe rwandais résume à sa façon : « La vérité traverse l’épreuve du feu sans se consumer. »

En revanche, il est légitime de se demander comment la présence de Blancs au massacre du 13 mai n’aura été inscrite dans l’Histoire que si longtemps après les faits, et notamment après la commission Mucyo [Commission rwandaise chargée de rassembler les preuves de l’implication de la France dans le génocide, ndlr]

Je l’ai expliqué sur le site de l’enquête ainsi que dans mon premier livre. Il se trouve que j’ai accompagné, en tant que journaliste, cette commission en décembre 2006 à Bisesero. Elle a concentré son enquête sur les trois jours du 27 au 30 juin 1994 de l’opération Turquoise [mission officielle française ayant débuté le 22 juin 1994 au Rwanda, ndlr], ce qui se comprend dès lors que sa mission était de rassembler les preuves de l’implication de la France dans le génocide.

Il lui fallait donc se concentrer sur les dates des missions officielles françaises. Aussi elle a fait exactement ce pour quoi elle avait été missionnée. Et elle l’a fait d’une manière admirable. Sur ce point, le travail qu’a fourni cette commission est, pour l’Histoire, exceptionnel. Mon enquête a démarré, elle, un an après la publication de son rapport, et j’ai aussitôt prévenu M. Mucyo de ce que je venais de découvrir.

Quand précisément l’avez-vous informé ?

Juste après avoir enregistré les premiers témoignages de la présence de Blancs les 12 et 13 mai à Bisesero. De retour à Kigali, la première chose que j’ai faite est de prévenir par téléphone un des commissaires de la commission Mucyo, après quoi j’ai appelé son président, autrement dit Jean de Dieu Mucyo lui-même, qui était alors secrétaire exécutif de la CNLG [Commission nationale de lutte contre le génocide]. Ce dernier a immédiatement tenu à me rencontrer. M. Mucyo et moi-même avons alors longuement discuté pour essayer de comprendre qui pouvaient bien être ces Blancs.

Après avoir analysé les rushes dont je lui ai laissé une copie dans un souci de totale transparence, il m’a demandé de revenir pour poursuivre mon enquête, allant jusqu’à participer, avec Tharcisse Karugarama, alors ministre rwandais de la Justice, à son financement. Quand il me l’a demandé, je n’ai senti aucune gêne de sa part. Il avait, au cours des deux années qui précèdent, enquêté avec son équipe sur la partie qui lui avait été confiée. Quant à moi, je ne faisais qu’amener un élément supplémentaire relatif à une période située, elle, en dehors des missions officielles françaises. En effet, le grand massacre de Bisesero a eu lieu le 13 mai, autrement dit après la fin de l’opération française Amaryllis d’évacuation des Occidentaux (15 avril) et avant le début de l’opération française Turquoise (22 juin), mission présentée comme humanitaire.

Revenons au récit que vont entendre les auditeurs. Vous expliquez dans votre livre que ce n’est pas votre livre, mais celui des témoins. Expliquez-nous.

Ce n’est pas juste une formule : c’est la nature même de ce récit. Le texte a, pour une grande partie, été construit avec les mots des témoins. J’ai pris soin de rester au plus près de leur parole. Concrètement : une phrase peut être constituée par un ou plusieurs extraits de leur témoignage, ce afin de tendre vers un observateur qui aurait vu la scène sous plusieurs angles, ce qui n’est évidemment pas possible pour une seule personne.

J’ai enfin pris soin de rester au plus près de leurs mots en préservant aussi bien le contenu de leur récit que leur façon de le raconter. Quand on me dit qu’un « gros fusil » parvenait à envoyer des balles qui faisaient « trembler la colline », je ne traduis pas cela en parlant d’un tir à l’arme lourde, mais je laisse les choses ainsi. Aussi ce récit est-il vraiment le leur. J’ajoute enfin que toutes les traductions ont été vérifiées mot à mot par des Rwandaises (sept Rwandaises ont participé à ce formidable travail).

Le livre est par ailleurs très sourcé.

Toutes les phrases de ce récit sont associées à une note en fin d’ouvrage. Lorsqu’il m’arrive de faire une analyse personnelle, la note indique « note de l’auteur ». Aussi le lecteur sait d’où vient tout ce qui est écrit. Les auditeurs doivent donc savoir que tout ce qu’ils vont entendre est sourcé.

Donc, des épisodes de 15 minutes tous les deux jours. Cela nous amène jusqu’à quelle date ?

Fin de l’année.

Qu’attendez-vous de cet événement ?

Qu’il contribue à faire connaître ce pan de l’Histoire à mes contemporains, tout en espérant que le Rwanda fera ce qu’il faut, avant qu’il ne soit trop tard, pour ne pas laisser les génocidaires blancs du 13 mai impunément en liberté, et ce qu’il soient français ou non, qu’ils aient alors été des soldats en active dans l’armée ou bien des mercenaires. Qu’importe ! Mais cessons de perdre du temps. Ils doivent rendre des comptes.

Une des pistes sérieuses est celle des hommes du mercenaire Paul Barril qui ont probablement fait partie de ce groupe de génocidaires. Un certain nombre éléments factuels le laissent penser. Et ces hommes sont identifiables. On parle tout de même de cinquante mille civils massacrés en une journée ! Ne l’oublions pas. Notre responsabilité à ne pas agir est énorme devant l’Histoire.

*Hooza Podcast est une application gratuite au contenu proposé libre d’accès, téléchargeable sous le lien https://hoozapodcast.glideapp.io
Site web de l’enquête : www.bisesero.net

Lisez l’article originale https://fr.igihe.com/spip.php?page=mv2_article&id_article=29607

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Senegal: Journée dédiée aux victimes de l’Holocauste

  • Israël se souvient et prévient contre le négationnisme

Ce mercredi 27 janvier, a eu lieu la Journée internationale dédiée à la mémoire des victimes de l’holocauste. La pandémie de Covid-19 interdisant les rassemblements, l’évènement s’est déroulé via vidéoconférence.

Mais, la distance n’a en rien atténué l’engouement des participants à la réunion virtuelle.

Tous se sont rejoints dans une même idée : pérenniser cette mémoire et la transmettre à la jeunesse.

Ce, en vue de l’aider à comprendre l’histoire et ne pas tomber dans le piège de la haine. «Tous, ensemble, contre la haine !» Tel est le message lancé par son excellence Roï Rosenblit, Ambassadeur de l’État d’Israël au Sénégal. Ce dernier est revenu sur le parcours de sa famille qui fait partie de celles qui ont échappé à ce qu’il assimile à «la plus grande usine à mort dans le monde».

Guérir de cette haine est aussi le souhait du Secrétaire général de l’Organisation des Nations unies qui a également pris part à la rencontre virtuelle. Cette dernière a vu la participation de Damian Cardona- Onses, Directeur du Centre de l’Information

des Nations unies, et de Dimitri Sanga, Directeur du bureau régional multisectoriel de l’Unesco pour l’Afrique de l’Ouest-Sahel.

L’occasion a été saisie par d’autres participants pour rappeler que le drame de l’holocauste n’est pas une question strictement juive. «Ça n’arrive pas qu’à l’autre», dira l’une d’eux. Au contraire, cet évènement douloureux interpelle tout le monde. Borso Tall, travailleur sociale et fondatrice du réseau Young Advocates for Human Rights (Yahr), considère que contre le négationnisme qui nie l’horreur des chambres

à gaz et qui gagne de plus en plus de terrain, il faut initier un travail de conscientisation et de sensibilisation à travers l’éducation.

L’holocauste, dit-elle, «c’est quelque chose qu’on ne devrait plus voir dans le monde». Et pourtant, le monde a connu d’autres génocides tels que celui du Rwanda. Un autre

sombre épisode dans la mémoire collective universelle, que la réunion virtuelle a souligné ; tout en appuyant sur le fait que ces deux drames ont pour soubassement la

haine. D’où l’importance de la transmission évoquée par Roï Rosenblit.

«Les jeunes ont besoin de savoir ce qui s’est passé», dit-il.

Ainsi, après une courte vidéo diffusée à l’occasion de la commémoration, Simon Henri Goldberg, un de ceux qui se sont donné comme mission de pérenniser la mémoire

des victimes du nazisme, est revenu sur l’importance de la «gestion d’un legs moral et spirituel».

Pour lui, c’est la meilleure manière pour «apprendre aux jeunes à répondre aux manipulateurs de l’Histoire».

Moussa SECK (stagiaire) http://lesoleil.sn/

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La société française Groupe Duval s’apprête à construire un bâtiment commercial à Kigali.

Cette semaine, le bureau du président rwandais a annoncé la rencontre de Paul Kagame avec le PDG du Groupe Duval, Eric Duval, et son équipe, pour discuter des projets que la société envisage de lancer au Rwanda.

Le Groupe Duval est une société française fondée en 1996 par Eric Duval et dirigée par Pauline Duval. Elle compte plus de 4 000 employés et au cours des 25 dernières années, Elle a gagné 700 millions de dollars grâce à l’investissement dans les  projets de construction.

Au Rwanda, ses activités sont gérées par Duval Great Lakes Ltd dirigée par Vicky Murabukirwa, Ingénieur de formation.

Le Groupe Duval a investi dans des projets de bâtiments et travaux publics, d’hôtellerie et d’agro alimentaire parmi d’autres.

Parmi les projets de Duval Great Lakes Ltd pour le Rwanda, citons l’un des plus uniques : celui de la construction du Inzovu Mall à Kimihurura à côté du Kigali Convention Center et qui abritera des magasins de renom tels que Zara, Levi’s, Lacoste ou H&M entre autre.

Le bâtiment commercial moderne sera construit de manière à respecter les normes écologiques. Le bâtiment accueillera également la société hôtelière française Odalys City Business Apart Hotel.

Nommé «INZOVU», le bâtiment présente une variété d’activités commerciales, de jeux, de divertissements, de restaurants parmi d’autres services.

On s’attend également à ce qu’il participe a l’attraction de touristes visitant le Rwanda.

L’année 2021 verra le commencement du projet et le début travaux de construction.

La société sera également chargée de la gestion du nouveau parcours de golf qui se situe dans un quartier chic de Nyarutarama  et cette gestion se fera via UGolf Great Lakes Ltd, une filiale d’UGolf actuellement contrôlée par le Groupe Duval. 

press@hooza.rw

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Les relations Rwanda-France dans un voyage qui donne de l’espoir pour l’avenir

Depuis les séquelles du génocide contre les Tutsi, la France est largement connue comme une nation qui a joué un rôle clé dans la préparation et la mise en œuvre du génocide qui a tué plus d’un million de Rwandais, dont le plus grand nombre sont des Tutsis.

Cela a érodé les relations diplomatiques entre les deux pays et conduit à la fermeture des opérations françaises au Rwanda, comme le Centre culturel franco-rwandais, ainsi qu’a des effets profonds sur les ambassades et sur les relations diplomatiques entre des deux pays.

Respect dans la diplomatie.

Depuis l’arrivée au pouvoir du FPR, le Rwanda n’a pas gardé le silence sur la question de la France en tant qu’acteur majeur dans le génocide contre les Tutsis au Rwanda, et de nombreux responsables du gouvernement français ont été nommés, en grande partie pour leur rôle dans le génocide et dans la dévalorisation des faits historiques sur le rôle de ce pays dans l’histoire récente du Rwanda, caractérisée par la discrimination et le favoritisme qui ont pris fin avec le génocide contre les Tutsis.

Le président Paul Kagame du Rwanda, des analystes politiques et divers universitaires dont des écrivains, des journalistes, des militants des droits de l’homme ont continué à faire pression sur la France pour qu’elle reconnaisse son rôle dans l’histoire tragique du Rwanda.

Le président Kagame et Emmanuel Macron lors de l’échange à Paris (2018)

Malgré tout, les autorités françaises sont restées silencieuses jusqu’à récemment lorsque le mouvement En Marche a pris pouvoir avec a sa tète, le président Macron; une époque considérée tournante pour le prochain chapitre dans les relations bilatérales élargies.

Bien que cela n’ait pas été facile, les experts estiment qu’à travers une option rétrospective, la France a continué à observer l’histoire de sa politique non seulement au Rwanda mais aussi à travers le continent.

Une telle décision a amené des points de vue divergents parmi les Français où certains ont commencé à exprimer leur sentiment d’ingérence dans la politique africaine en particulier la politique Rwandaise, tandis que d’autres ont fermement condamné le rôle de la France dans le génocide contre les Tutsi et une autre section de vieux politiciens français a continué à nier avec véhémence l’implication de la France dans le génocide.

Les analystes politiques pensent que la France et le Rwanda ont généralement été des amis depuis longtemps, notamment depuis l’arrivée au pouvoir de feu le président Giscard d’Estaing.

Mais cette amitié a été ternie par de mauvaises politiques, plus dangereuses les unes que les autres.

Le Rwanda, en tant que pays francophone, a subi les conséquences de sa prise de conscience et de sa prise en main face a un pays dont les politiciens n’ont jamais essayé de comprendre que leur pays a fait des torts qui sont historiquement prouvés par les faits.

Diplomatie qui donne l’espoir d’un retour des relations bilatérales prometteuses

D’un autre côté, au fil du temps, les gouvernements rwandais et français ont continué à essayer de régler leurs différents par la diplomatie, qui a donné l’espoir d’un retour des relations bilatérales prometteuses.

L’ancien Président Français Sarkozy a tenté la réparation

L’ancien président Francais Nicolas Sarkozy

En dehors de l’ancien président français Sarkozy qui a tenté de réparer le contexte historique des deux nations, les deux pays ont récemment tenté de mettre en place des discussions franches sur la question avec le président français Emmanuel Macron mettant en place une équipe d’enquête sur le rôle de la France dans le génocide contre les Tutsis.

La direction de Macron a également déclaré chaque 7 avril une journée de commémoration du Génocide de 1994 contre les Tutsis.

« Je vois aujourd’hui comme une opportunité pour la France et le Rwanda de se réunir, de travailler ensemble. Quels que soient les problèmes du passé, nous continuons à les gérer de notre côté et à avancer. » Le président Kagame a déclaré lors de la visite en France en 2018.

Il y a beaucoup que la France en tant que pays a été appelée à faire, y compris d’arrêter et de traduire en justice les Rwandais vivant en France qui ont participé au génocide contre les Tutsis, de reconnaître le rôle du gouvernement français dans l’histoire tragique du pays, de présenter des documents et autres preuves du rôle de certains dirigeants français dont le rôle dans le génocide contre les Tutsis est irrécupérable.

Cependant, cela ne veut pas dire que ce qui a été fait est suffisant, mais il y a aussi ceux qui pensent que la situation actuelle dans les relations entre les deux pays donne de l’espoir pour l’avenir de leur relation.

Que ce soit à travers la politique, le sport, la culture, l’éducation, le tourisme, la technologie, la France revient au Rwanda avec une nouvelle mission diplomatique considérée par beaucoup comme rarement honnête.

Maurice Lévy, Président du Groupe Publicis, animant une discussion avec les Présidents Paul Kagame du Rwanda et Macky Sall de Senegal en 2019 au salon VivaTech a Paris.

S’exprimant lors du sommet VivaTech 2019 en France, le président Kagame a déclaré: « Ce qui s’est passé a toujours eu pour but d’éloigner les deux pays l’un de l’autre. Nous avons été très pragmatiques et réalistes dans notre politique. Nous ne voulons pas nous perdre dans notre passé, nous voulons nous concentrer sur notre avenir et trouver des moyens de continuer à avancer. « 

Le président Paul Kagame, toujours optimiste, appelle à l’investissement français au Rwanda en expliquant que « le sentiment est que nous n’avons pas assez d’investissements français au Rwanda. Je veux profiter de cette occasion pour appeler les investisseurs français à venir faire quelque chose au Rwanda. »

Les investissements français au Rwanda sont en plein essor alors que Macron espère visiter ce pays en 2021

Le président français Emmanuel Macron dit « espérer » se rendre « en 2021 » au Rwanda, pays avec lequel les relations se sont réchauffées ces dernières années après des décennies de tensions liées au rôle controversé de la France dans le génocide de 1994, dans un entretien avec le magazine Jeune Afrique.

Interrogé sur le fait de savoir s’il envisageait un déplacement à Kigali, la capitale rwandaise, le président français a répondu : « J’espère aller au Rwanda en 2021. »

Les experts dans la scène politique rwandaise se demandent comment la France va pleinement revenir au pays où ses citoyens attendent des actions concrètes pour tourner la page et se concentrer sur les initiatives communes?

Mais la réponse à cette question peut être tracée dans les opportunités d’investissement que le secteur privé et le gouvernement Français apportent et comment elles sont susceptibles de faire évoluer les conditions de vie des Rwandais.

Les analystes estiment que le nouveau système des investissements français est un bon exemple de ce que les Rwandais attendent dans la nouvelle relation entre les deux pays.

Canal Olympia et la résilience a travers la culture.

Kigali a désormais sa salle Canal Olympia.

Très récemment, la Société française Vivendi a achevé la construction de sa 15ème salle de cinéma « canal Olympia » dans les prémices du Village Culturel de Kigali a Rebero, qui va changer le monde du divertissement au Rwanda.

Ce samedi soir 5 décembre 2020 l’accord de partenariat a été signé entre le Rwanda représenté par Mr. Edouard Bamporiki, Secrétaire d’État au ministère de la Jeunesse et de la Culture et la directrice de l’Association des Trophées Francophones du Cinéma Nicole Gillet.

Du côté rwandais, Mr. Edouard Bamporiki a déclaré que c’était une opportunité pour les cinéastes rwandais de montrer leur potentiel, et a remercié la société Vivendi pour son investissement.

Samedi soir 5 décembre 2020 l’accord de partenariat a été signé entre le Rwanda représenté par Mr. Edouard Bamporiki, Secrétaire d’État au ministère de la Jeunesse et de la Culture et la directrice de l’Association des Trophées Francophones du Cinéma Nicole Gillet.

Nicole Gillet, présidente de l’Association des Trophées Francophones du Cinéma, et présente a la soirée de gala rétrospective,  a déclaré que L’Association des Trophées francophones du cinéma (ATFCiné)  était heureuse de travailler avec le Rwanda pour organiser la cérémonie de remise des prix l’année prochaine en 2021.

Pour leur choix du Rwanda, Nicole Gillet a déclaré qu’il est bien connu comme un pays qui montre une volonté de soutenir les arts et l’artisanat en général.

Éducation

Les investissements français d’aujourd’hui au Rwanda ne se limitent pas au divertissement. Il existe une coopération en cours dans le domaine de l’éducation où, par exemple, le gouvernement français à travers la l’Organisation Internationale de la Francophonie dirigée par la rwandaise Mme. Louise Mushikiwabo, a envoyé des professeurs de français pour aider à améliorer la qualité de l’enseignement du français dans les écoles rwandaises.

Mr. Gaspard Twagirayezu, le ministre d’État à l’Enseignement primaire et secondaire au ministère de l’Éducation, a déclaré que bien qu’il y ait suffisamment d’enseignants au Rwanda pour enseigner le français, la contribution de France à travers l’OIF est très importante, et ils sont prêts à accepter les prochaines phases d’autres enseignants.

« Nous avions déjà des professeurs de français talentueux et bien formés, mais nous devions également les renforcer. Le but de ces professeurs français est de nous aider à améliorer la qualité de la langue française au Rwanda. Nous voulons que le français joue un rôle important dans notre éducation. Ces professeurs nous aideront à enseigner aux étudiants et à former nos professeurs. » a expliqué Mr. Twagirayezu.

Juliette Bigot, chef de l’Unité de coopération et des services culturels de l’Ambassade de France au Rwanda, a déclaré que « l’équipe d’enseignants était prête à contribuer à l’amélioration de la qualité de l’enseignement du français au Rwanda et a souligné qu’elle travaillerait avec le Rwanda, dans diverses activités, y compris l’enseignement des étudiants, la formation des éducateurs, en particulier par le biais du Conseil rwandais de l’éducation. »

Ouverture de l’IInstitut Français au Rwanda (IFR) en attente

Lors d’une conférence de presse en mai 2020, le chargé d’affaires dans l’Ambassade de France au Rwanda, Mr. Jérémie Blin, a noté que cette année verra la renaissance des relations entre le Rwanda et la France, d’un point de vue culturel.

Il a déclaré: « L’édition 2020 du mois de la Francophonie s’inscrit dans le cadre de la relance de la coopération entre la France et le Rwanda, notamment dans le domaine culturel », ajoutant que: « Le renouveau sera entre autres marqué par l’ouverture de l’Institut Français au Rwanda à la fin de cette année.

Mr. Blin a ajouté que: « Outre la volonté de faire vivre la diversité culturelle et la francophonie au Rwanda, le centre culturel symbolise également le rapprochement du Rwanda et de la France autour de la langue française.

Le centre comprendra entre autres des installations de divertissement et une bibliothèque.

Les Rwandais prêts à saisir les opportunités liées à l’essor des investissements français

Si nous entendons dire que les investissements français sont en hausse au Rwanda, demandons nous si les Rwandais sont prêts à travailler avec les entreprises françaises ou s’agira t-il que d’un pré carré franco européen?

Mr. Victor Nkindi, CEO de Hooza Media

Ce n’est évidemment pas le cas. Par exemple, Mr. Victor Nkindi, le CEO de Hooza Media, trouve que ceux qui pensent que les Rwandais ne sont pas prêts à monter avec l’investissement français auraient tort.

Il explique que bien que le Rwanda soit un pays dont beaucoup savent qu’il utilise l’anglais en raison de l’histoire de la langue française et de l’histoire politique, cela ne supprime pas le fait que les Rwandais comprennent la langue et travailler avec des entreprises françaises sera beaucoup plus facile car c’est une évidence qu’au Rwanda il y a différentes cultures dont celles des Français.

« Chacun en sa qualité a un rôle à jouer pour bénéficier des investissements français. Par exemple, Hooza Media en tant que média innovant, nous commençons prochainement à proposer du contenu multimédia français sous forme de d’articles de presse focalisés sur la culture et l’actualité de l’entrepreneuriat mais aussi de  livres audio.

« Une section entièrement française pour les lecteurs francophiles sur notre site Web et des services mobiles à la demande » explique Victor Nkindi, un entrepreneur rwandais optimiste pour les investissements français non seulement au Rwanda mais aussi en Afrique.

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Lisez l’article de notre partenair TopAfrica News:


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